Discours de Zoé Konstantopoulou, présidente du parlement grec, sur le projet soumis par le gouvernement aux créanciers le 11/07/2015
Mesdames et messieurs, chers collègues,
En de pareils instants, nous devons agir et parler avec sincérité institutionnelle et courage politique.
Nous devons assumer chacune et chacun la responsabilité qui nous revient.
Protéger, comme notre conscience nous y oblige, les causes justes et les droits sacrés, inviolables et non négociables de notre peuple et de notre société.
Sauvegarder l’héritage de ceux qui ont donné leur vie et leur liberté pour que nous vivions aujourd’hui libres.
Préserver l’héritage des nouvelles générations et celles à venir ainsi que la civilisation humaine, de même que ces valeurs inaliénables qui caractérisent et donnent un sens à notre existence individuelle et collective.
La façon dont chacun choisit de décider et d’agir peut varier, mais personne n’a le droit de se moquer, de dégrader, de dénigrer ou d’utiliser à une fin politique les décisions qui sont issues d’un processus et d’une épreuve qui touchent au cœur de notre existence.
Nous toutes et tous sommes et serons jugés au regard de notre attitude et de nos décisions, de nos oui et de nos non, de nos actes et de nos omissions, de notre cohérence, de nos résistances, de notre abnégation et de notre désintéressement.
Depuis cinq mois, le Gouvernement, qui a comme tronc la Gauche et comme noyau les forces anti-mémorandum, livre un combat inégal dans des conditions d’asphyxie et de chantage contre une Europe qui a trahi les objectifs inscrits dans ses statuts, à savoir le bien-être des peuples et des sociétés, une Europe qui utilise la monnaie commune, l’euro, non pas comme moyen d’atteindre le bien-être social, mais comme levier et instrument d’assujettissement et d’humiliation des peuples et des gouvernements rebelles, une Europe qui est en train de se transformer en une prison cauchemardesque pour ses peuples alors qu’elle a été construite pour être leur maison hospitalière commune.
Le peuple grec a confié à ce Gouvernement la grande cause de sa libération des chaînes du mémorandum, de l’étau de la mise sous tutelle et de la mise sous surveillance qui a été imposée à la société sous le prétexte de la dette, une dette illégale, illégitime, odieuse et insoutenable, dont la nature, comme l’ont démontré les conclusions préliminaires de la Commission pour la Vérité de la Dette Publique, était déjà connue par les créanciers depuis 2010....
Une dette qui n’a pas surgi comme un phénomène météorologique, mais qui a été créée par les gouvernements précédents avec des contrats entachés de corruption, avec des commissions, des pots-de-vin, des clauses léonines et des taux d’intérêt astronomiques dont ont tiré bénéfice des banques et des compagnies étrangères.
Une dette que la Troïka, en accord avec les précédents gouvernements, a transformé frauduleusement de dette privée en dette publique, sauvant ainsi les banques françaises et allemandes mais aussi les banques privées grecques, condamnant le peuple grec à vivre dans des conditions de crise humanitaire, et en mobilisant et rétribuant pour ce faire les organes de la corruption médiatique chargés de terroriser et tromper les citoyens.
Cette dette, que ni le peuple ni le gouvernement actuel n’ont ni créé et gonflé, est utilisée depuis cinq ans comme instrument d’asservissement du peuple par des forces qui agissent à l’intérieur de l’Europe dans le cadre d’un totalitarisme économique.
Au mépris de la morale et du droit, l’Allemagne n’a pas acquitté jusqu’à aujourd’hui ses dettes à la petite Grèce résistante dont l’histoire reconnaît l’attitude héroïque. Des dettes qui dépassent la dette publique grecque et représentent un montant de 340 milliards d’euros selon les calculs modérés de la Commission de la Cour des Comptes qui a été créée par le gouvernement précédent, quand la prétendue dette publique grecque a été chiffrée à 325 milliards d’euros. L’Allemagne a bénéficié du plus grand effacement de dette après la Seconde Guerre Mondiale afin qu’elle se remette sur pied, avec le concours généreux de la Grèce. Or, c’est cette même Allemagne qui a accordé sa protection à des responsables d’entreprises coupables d’actes de corruption avec les précédents gouvernements et leurs partis politiques, comme Siemens, et elle les a protégés en les soustrayant à la justice grecque.
Pourtant, l’Allemagne se comporte comme si l’Histoire et le peuple grec avaient des dettes envers elle, comme si elle voulait prendre sa revanche historique pour ses atrocités, en appliquant et en imposant une politique qui constitue un crime non seulement envers le peuple grec, mais aussi un crime contre l’humanité, au sens pénal du terme car il s’agit ici d’une agression systématique et de grande envergure a contre une population avec l’objectif bien prémédité de produire sa destruction partielle ou totale.
Et malheureusement, alors qu’ils devraient se montrer à la hauteur de leurs responsabilités et du moment historique, des gouvernements et des institutions se rendent complices de cette agression...
Mesdames et messieurs, chers collègues,
Soumettre le peuple et le gouvernement à des conditions d’asphyxie et à la menace d’une violente faillite, par la création artificielle et préméditée des conditions d’une catastrophe humanitaire, constitue une violation directe de toutes les conventions internationales qui protègent les droits de l’Homme, de la Charte de l’ONU, des Conventions Européennes, mais aussi des Statuts mêmes de la Cour Pénale Internationale.
Le chantage n’est pas une fatalité. Et la création et la mise en place de conditions dont le but est de supprimer le libre arbitre, ne permet à personne de parler de liberté de « choix ».
Les créanciers font du chantage sur le gouvernement. Ils agissent frauduleusement alors qu’ils savaient depuis 2010 que la dette n’était pas soutenable. Ils agissent consciemment, puisqu’ils reconnaissent dans leurs déclarations la nécessité de l’octroi d’une aide humanitaire à la Grèce. Une aide humanitaire pour quelle raison ? Pour une catastrophe naturelle imprévue et inattendue ? Un séisme imprévu, une inondation, un incendie ?
Non. Une aide humanitaire qui est la conséquence de leur choix conscient et calculé de priver le peuple de ses moyens de subsistance, en fermant le robinet des liquidités, en représailles à la décision démocratique du Gouvernement et du Parlement d’organiser un référendum et donner la parole au peuple pour qu’il décide lui-même de son avenir.
Le peuple grec a honoré le Gouvernement qui lui a fait confiance ainsi que le Parlement qui lui a donné le droit de prendre sa vie et son destin entre ses mains. Il a dit un NON courageux et fier,
NON aux chantages,
NON aux ultimatums,
NON aux memoranda de l’assujettissement,
NON au paiement d’une dette qu’il n’a pas créé et dont il n’est pas responsable,
NON à des nouvelles mesures de misère et de soumission,
Ce NON, les créanciers persistent obstinément à vouloir le transformer en OUI, avec la complicité perfide de ceux qui sont responsables de ces memoranda et qui en ont tiré profit, ceux qui ont créé la dette.
Ce NON du peuple nous dépasse toutes et tous et nous oblige à défendre son droit à lutter pour sa vie, lutter pour ne pas vivre une vie à moitié ou une vie servile, pour être fier de tout ce qu’il va laisser à ses successeurs et à l’humanité.
Le Gouvernement est aujourd’hui objet d’un chantage afin de lui faire accepter tout ce qu’il ne veut pas, qui n’émane pas de lui et qu’il combat. Le Premier Ministre a parlé avec sincérité, courage, franchise et désintéressement. Il est le plus jeune Premier Ministre et il est aussi celui qui a lutté comme aucun de ses prédécesseurs pour les droits démocratiques et sociaux du peuple et des nouvelles générations, qui a représenté et représente notre génération et lui donne espoir. Je l’honore et je continuerai toujours de l’honorer pour son attitude et ses choix. Et en même temps, je considère de ma responsabilité institutionnelle, en tant que Présidente du Parlement, de ne pas fermer les yeux et feindre ne pas comprendre le chantage. Jamais je ne pourrai voter et légitimer le contenu de l’accord et je crois que la même chose vaut et vaudra pour le Premier Ministre, qui est aujourd’hui l’objet d’un chantage utilisant l’arme de la survie de ce peuple. Je crois que la même chose vaut pour le Gouvernement et les groupes parlementaires qui le soutiennent.
Ma responsabilité envers l’histoire dans cette institution, je l’assume en répondant « présente » au débat et au vote d’aujourd’hui. Je considère ainsi que je suis plus utile au peuple, au Gouvernement et au Premier Ministre, aux générations futures et aux sociétés européennes, en exposant au grand jour les véritables conditions dans lesquelles le parlement est appelé à prendre des décisions et en refusant le chantage, au nom de l’alinéa 4 de l’article 120 de la Constitution...
Le peuple grec est le deuxième à subir une telle agression à l’intérieur de la zone euro. Il a été précédé par Chypre en mars 2013.
La tentative d’imposer des mesures que le peuple a rejetées par référendum, en utilisant le chantage de la fermeture des banques et la menace de la faillite, constitue une violation brutale de la Constitution et qui prive le Parlement des pouvoirs que lui attribue cette même Constitution.
Chacun et chacune a le droit et a le devoir de résister. Aucune résistance dans l’histoire n’a été facile. Cependant, nous avons demandé le vote et la confiance du peuple pour affronter les difficultés et c’est face à ces difficultés que nous devons maintenant réussir. Et sans avoir peur.
Zoe Konstantopoulou – 13 juillet 2015
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La marque "Biosynergie" a été renouvelée pour 10 nouvelles belles années.
Pour le reste, chacun et chacune prendra ses responsabilités et j'ai la conviction
que quelque chose d'important est à venir avec cette marque.
Il est bien évident que seuls ceux et celles qui auront montré leur attachement
et leur engagement envers cette marque pourront en bénéficier.
L'énergie attachée à la marque "Biosynergie" s'inscrit dans le long terme,
met en valeur la persévérance, favorise la détermination et teste la sincérité du vouloir.
Avons-nous oublié cette vieille horloge vittozienne ?
Chaque chose vient à son heure !
Je reprends volontiers à mon compte cette phrase parodiée pour s'adapter à nombre de situations :
"Ne vous demandez pas ce que la Biosynergie peut faire pour vous,
Demandez-vous ce que vous pouvez faire pour la Biosynergie,
elle qui vous a déjà tant et tant donné !"
Je suis clairement la personne qui a eu à coeur de la faire connaître par l'outil à diffusion mondiale
qu'est l'internet et qui a fait les démarches nécessaires pour ne pas laisser tomber cette marque dans l'oubli...
On peut trouver sur les sites internet que j'ai créés à son intention son histoire, son éthique et ses perspectives,
ce qui représente des milliers d'heures de travail...
Les dates de dépôt des noms de domaine biosynergie.fr, biosynergie.org sont là pour rappeler les nombreuses années de fonctionnement
de ces sites et leur rôle essentiel pour maintenir cette marque vivante.
C'est ainsi que la flamme "Biosynergie" est restée allumée et protégée toutes ces années
et cela va continuer !
J'estime la valeur de mon travail qui n'a jamais fait l'objet d'une quelconque rémunération dans une fourchette de 25 000 € à 50 000 €.
Il comprend parmi tant d'autres choses :
- La collecte de l'intégralité des numéros d'Héliades et les centaines d'heures de travail que j'ai consacrées
à la mise en place d'un grand nombre de ses articles
- Le maintien pendant de nombreuses années d'un annuaire spécifique des relaxologues en biosynergie
et des écoles pour des sommes perçues dérisoires
- Le temps et l'énergie que j'ai mis pour permettre au SYNERME de poursuivre son chemin
en assumant sa présidence pendant deux ans au détriment du temps consacré à mes activités professionnelles
- La mise à disposition en ligne de l'histoire de la Biosynergie
- La contribution à la réédition du livre de Jacques Laurent dont le titre a été successivement
le Chemin de la Tortue, puis Biosynergie, un chemin de créativité
- La publication d'un fascicule fondateur : "Biosynergie, Ethique et Fondements",
- La publication des travaux des commissions
- La publication d'une étude portant sur 75 personnes ayant bénéficié d'une biosynthèse
- La mise en place d'un référencement manuel comportant un grand nombre d'articles sur la biosynergie.
Il est également nécessaire ici de rappeler que la Biosynergie a fait l'objet d'une présentation au premier colloque international concernant la relaxation thérapeutique les 12, 13 et 14 juin 1987.
600 personnes venues du monde entier, notamment d’Espagne, d’Italie, de Hongrie et même du Japon se sont réunis au Palais des Congrès.
Lire à ce sujet l'Editorial de la revue Héliades n° 17 ici :
http://portail.psychostages.org/article145.html
En ce qui concerne les enjeux de l'utilisation de cette marque et les revendications des uns et des autres, je ne peux donc que vous renvoyer à l'éditorial du dernier numéro d'Héliades en octobre 1987 :
http://portail.psychostages.org/article146.html
Tout y est ! Dans les lignes et entre les lignes...
Que ceux qui ont des oreilles pour entendre entendent !
Pour l'instant je souhaite mettre mon énergie ailleurs que dans la poursuite de ceux qui se mettent en illégalité, mais une action en justice n'est pas pour autant définitivement écartée lorsque le moment sera venu.
En tout état de cause, la proposition d'habilitation à l'usage de la marque "Biosynergie" pour une durée limitée est toujours active pour les écoles qui le souhaitent et périmée pour la plupart des écoles l'ayant obtenue par le passé.
Il appartient donc à chacun(e) d'en tenir compte et d'agir en conscience en prenant ses responsabilités et en se mettant en règle avec l'utilisation qu'il fait de la marque "Biosynergie" !
Cette habilitation à l'usage de la marque "Biosynergie" offre des points de repère essentiels en termes de qualité de formation, d'éthique, de compétences et de savoir-faire à toutes les personnes qui se sentent appelées à se former à la noble profession d'Enseignant en Biosynergie ainsi qu'à ceux et celles qui sont à la recherche d'un professionnel qualifié pour les accompagner dans leur recherche de solution à leurs difficultés personnelles, à leur souffrance morale et souhaitent obtenir un Mieux-Etre durable.
Aux uns et aux autres, la Biosynergie proposera un véritable art de vivre susceptible de répondre à la quête de bonheur de chaque être humain.
C'est sur ce chemin plein d'écueils tant la confusion des valeurs est grande dans notre monde moderne qu'un Enseignant en Biosynergie convenablement formé fera toute la différence. On trouvera plus précisément ce qu'est et ce que n'est pas la Biosynergie ici :
http://www.biosynergie.org/pages/ethique3.htm#Chap2.3
En toute sympathie,
Pierre LASSALLE
Enseignant en Biosynergie et Psychothérapeute (N° ADELI : 290000926)
Site web :
https://www.hypnose-brest.bzh
tel mobile : 06 850 845 14
tel :+33 (0)2 98 05 25 50